Une situation bien plus délicate qu'il n'y parait, où il faut savoir alterner altruisme forcé (avec une telle fortune, on ne saurait avoir une réputation de radin) et investissements sur le long terme pour faire tourner la boite.
Si la pauvreté poussée à l'extrême est problématique, la richesse démesurée n'en est pas moins difficile pour autant : comment dépenser son argent quand on est super-riche ?Top 10 des super-riches qui se creusent la tête pour dépenser au mieux le fruit de leur dur labeur.
Peter Thiel : aménager une île virtuelle sans Etat Probablement pas le milliardaire le plus connu, mais assurément celui qui a les projets les plus démesurés. Le fondateur de Paypal entreprend depuis 2011 la création d'une "cité utopiste", comprendre la première île artificielle flottante. Son projet s'inscrit dans sa démarche libertarienne, doctrine qui prône un libéralisme extrême, et espère ainsi soustraire son Atlantide à la moindre emprise de l'Etat. "Construire sur l'océan est désormais la seule option possible pour créer de nouvelles sociétés, car il n'existe plus de terres non réclamées" analyse celui qui a amassé sa fortune en anticipant le krach immobilier de 2007. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y croit à sa fantaisie : sur le 1,5 milliard de dollars qui composent sa fortune, il en a déjà injecté 1,25 pour son archipel virtuel. Un doux dingue on vous dit.
Bill Gates : faire acte de pure générosité Le classement Bloomberg vient d'annoncer que Bill Gates était redevenu cette année l'homme le plus riche du monde. Avec 78 milliards de dollars dans les poches, Bill jouit pourtant de cette image de gentil philantrope au coeur doux. Par le biais de sa fondation, il est l'un des plus grands donnateurs contre la pauvreté que le monde ait connu. En 2006, le boss de Microsoft avait déclaré qu'il lèguerait 95% de sa fortune à des organismes en charge de la lutte contre l'analphabétisme et les maladies dans les pays du Sud. Ce qui veut dire qu'il ne laissera "que" 10 millions de dollars à ses enfants en guise d'héritage. Ce qui, entre nous, est déjà pas mal.
Serguey Brin : faire avancer la recherche contre la maladie (ou sa maladie) Si vous tombez malade, croisez les doigts pour qu'un milliardaire souffre de la même pathologie : il y aura toujours plus de chances qu'il s'active pour lutter contre le mal en question. Serguey Brin, co-fondateur de Google, a découvert en 2006 qu'il était porteur du gène LRRK2, un truc rare qui donne entre 30 et 75% de risque de choper la maladie de Parkinson un jour. Du coup, le geek de 40 ans se bouge pour faire avancer la science, et a déjà investi plus de 50 millions de dollars dans la recherche. Si les "philanthropes" dépensent depuis longtemps des fortunes pour lutter contre leur maladie, c'est bel et bien la première fois qu'un riche se donne autant de mal pour combattre une maladie dont il n'est pas (encore ?) atteint. Progrès de la science, quand tu nous tiens.
François Pinault : se la raconter comme un artiste Comme si posséder LVMH ne lui suffisait pas, Bernard Arnault s'amuse en investissant son argent dans des oeuvres d'art. Sa collection comporte plus de 3 000 pièces, comprenant toiles ou autres sculptures de Jeff Koons, Damian Hirst, Raphaelle Ricol…Oeuvres qu'il expose à La Conciergerie de Paris ou au Palacio Grazzi de Venise. De quoi renforcer sa réputation d'homme de goût qui claque quelques euros pour satisfaire son seul et unique bonheur.
Roman Abramovitch : s'offrir le plus grand yacht du monde On peut avoir une tête de premier rôle dans Camping Paradis et être un oligarque russe rusé. Roman Abramovitch, le pote de Poutine et propriétaire du club de football de Chelsea, s'est tout simplement offert le plus grand yacht du monde, l'Eclipse. 164 m de long, une valeur de 900 millions d'euros, et 2 pistes d'hélicoptères, rien que ça. Un plein d'essence pour un bébé de ce type coûte en moyenne 70 000 euros. Ce sont les pompistes qui vont être contents.
Carlos Slim : se donner bonne conscience grâce à la construction d'écoles Deuxième plus grosse fortune au monde, Carlos Slim gère son capital de la façon la plus traditionnelle qui soit : il rachète tout un tas d'entreprises, acquiert des parts dans à peu près chaque gros business de son Mexique natal, et s'offre des petits plaisirs comme la création du musée Soumaya, niché au coeur de Mexico. Tout simplement le lieu qui abrite la plus grande collection d'oeuvres de Rodin. Mais Carlos participe aussi à la culture par le biais de sa fondation, et notamment par un plan de 300 millions de dollars pour construire 100 nouvelles écoles au Mexique. Sympa le gars.
Warren Buffet : inventer des challenges à la con Quand on dispose de 60 milliards de dollars sur son compte en banque, on doit parfois s'ennuyer. Pour y remédier, Warren Buffet, réputé économe (il vit toujours aujourd'hui dans sa maison familiale acquise dans les années 1950) a imaginé récemment une façon de claquer son argent: il offrira un milliard de dollars à celui qui parviendra à prévoir l'ensemble des résultats des phases finales du championnat de basket. Soit une chance sur … 9 trillions (un 9 suivi de 18 zéros) !
Liliane Bettencourt : arroser tous ses proches (pas nécessairement consciemment) Héritière du géant L'Oréal, Liliane perçoit plus de 34 millions d'euros par mois grâce à ses généreux aïeux. Du coup, elle est en mesure de rincer des jeunes chercheurs, des artistes et faire quelques cadeaux, volontaires ou non, à des hommes politiques. Et elle peut aussi faire plaisir à son majordome, qu'elle rémunérait plus de 8 000 euros par mois jusqu'à son départ, survenu peu après l'Affaire Bettencourt. De quoi donner à beaucoup l'envie d'une possible reconversion, en passant par une école d'hôtellerie.
Jeff Bezos : investir des millions dans un truc inutile Pionnier d'Amazon et propriétaire d'autres gros sites web, Jeff Bezos est ce qu'on peut appeler un grand malade. Fasciné par les projets de longue durée, il a versé pas moins de 42 millions de dollars pour une horloge électrique plantée au Texas, qui devrait pouvoir donner l'heure pour les 10 000 prochaines années. Y'en a qui savent vraiment plus quoi inventer.
Michael Bloomberg : faire de sa ville un lieu canon En France comme dans toute démocratie normalement établie, le contribuable paie des impôts qui servent à payer le salaire des hauts fonctionnaires.
Frais personnels, campagnes politiques, dons, et même près d'un million de dollars dépensés uniquement pour offrir petit-déjeuners et brunchs à son équipe : laissez c'est Michael qui régale.Aux Etats-Unis, il y en a un qui prend à contre-pied la logique du maire payé par les citoyens : au cours de ses 12 ans de mandat à la tête de New-York, Michael Bloomberg aura versé 650 millions de dollars de sa poche pour entretenir la grande pomme, le tout en étant payé bien moins que n'importe quel politicien en exercice.
source: yahoo.fr