A un mois du premier tour de l’élection présidentielle, Carla Bruni-Sarkozy a accordé un entretien au magazine Elle: elle y évoque son investissement dans la campagne auprès de Nicolas Sarkozy, mais aussi son rôle de première dame, sa petite Giulia et son rapport aux médias.
Quand elle s’exprime dans les médias, Carla Bruni-Sarkozy réalise à chaque fois un périlleux numéro de funambule, entre sa fonction de première dame élégante mais muette, son métier de chanteuse un brin bobo et son rôle de mère, qui assume ses rondeurs, cherchant sans cesse à trouver un difficile équilibre entre vie privée et vie publique. L’entretien qu’elle accorde à Elle cette semaine, préparé et rodé comme un véritable exercice de communication inscrit dans la campagne électorale de Nicolas Sarkozy, évite la "bourde monumentale", bien sûr, mais pas quelques failles...
En premier lieu, Carla Bruni évoque sa fille et les fameuses photos volées qui ont été publiées il y a quelques semaines. La première dame a été accusée d’avoir mis en scène cette 'paparazzade' dans un but bien évidemment électoral. «Dire que j’utilise ma fille pour faire campagne, c’est mal me connaître. C’est ignoble et cynique. Ça me dégoûte…» s’emporte la maman de la petite Giulia. Elle se défend en expliquant qu’elle ne peut pas rester cloitrée chez elle. Mais elle est catégorique: «je ne veux pas qu’on utilise mes enfants pour faire vendre des journaux (…) Je trouve ça impudique, inutile et dangereux». Puis son discours s'alambique... A la question: "N'est-ce pas normal que les Français s'intéressent à la famille du Président de la République?", elle répond: «Les Français, oui. Je montre bien volontiers ma petite Giulia aux gens. Mais les médias, ce n’est pas tout à fait les Français». Qui, alors, d'une photo officielle?
source: Yahoo.fr