Un article de chercheurs en neurosciences de l'Université de Buffalo (Etats-Unis) qui sera publié le 30 mars prochain dans le journal Ecology of Food and Nutrition suggère que l'ingestion des composants du placenta humain pourrait offrir des bénéfices non négligeables aux jeunes mères, notamment. Explications.
C’est au spécialiste Mark Kristal, professeur de psychologie et de neurosciences à l’Université de Buffalo et directeur des programmes d’études supérieures en neurosciences comportementales que revient la paternité de cette thèse particulière. Son article « Placentophagie chez les mammifères humains et non humains : causes et conséquences » sera publié dans le numéro du 30 mars prochain du journal Ecology of Food and Nutrition. Au programme : l'impact positif que pourrait avoir l'ingestion du placenta par les futures mères. Premiers bénéfices notables, certains composants du placenta infléchiraient la dépression post-partum et renforcerait la relation mère-enfant.
A l’aide des professeurs en psychologie Jean M. DiPirro et Alexis C. Thompson du Buffalo State College, Mark Kristal fait remarquer que la placentaphagie, c'est-à-dire l’ingestion du placenta, ainsi que l’ingestion de liquide amniotique par des mères mammifères non-humaines augmenterait l’interaction mère-enfant et rendrait les femelles moins sensibles à la douleur lors de l’accouchement. En effet, l’ingestion du placenta boosterait la synthèse d’opiacés, substance sécrétée dans le système nerveux central et dont les effets analgésiques agiraient à la manière de l’opium.
source: Yahoo.fr