En cas de grossesse difficile (menace de fausse couche ou d'accouchement prématuré, hypertension, diabète gestationnel...), le médecin peut prescrire un congé pathologique d'une durée maximale de quatorze jours consécutifs ou non. Ce congé est considéré comme un congé maladie et non pas comme un « congé de complaisance », il impose donc de rester à son domicile. Il doit être obligatoirement pris pendant la grossesse, c'est-à-dire avant le congé prénatal.
Côté démarches professionnelles, c'est très simple. Il vous suffit d'avertir votre employeur avec un courrier recommandé en joignant le certificat médical délivré par le médecin généraliste ou le gynécologue.
Congé pathologique : comment allez-vous être indemnisée ?C'est la Sécurité Sociale qui vous verse vos indemnités et tout comme le congé maternité, vous êtes indemnisée à 84% de votre revenu. Cependant, et cela en fonction des conventions collectives, votre employeur peut compléter l'indemnisation de la Sécurité Sociale pour que vous touchiez l'intégralité de votre salaire, toujours comme pour le congé maternité.
source: Yahoo.fr