Selon une étude récente, l'intensité des pleurs de bébé pourrait permettre de déceler l'autisme dès les six mois. Explications.
Les pleurs de bébés et leur intensité pourraient permettre de détecter les risques d’autisme dès les six mois de l’enfant, selon une étude récente, dirigée par Stephen Sheinkopf et publiée en octobre dans le journal Autism Research. Les recherches, menées sur 39 nourrissons de 6 mois, dont 21 avaient des frères ou sœurs présentant des symptômes autistiques, montrent que les pleurs de ces enfants considérés à risque étaient plus intenses et variables en hauteur que les cris des bébés sans antécédents familiaux. Ces observations ne sont possibles que lorsque les pleurs sont causés par la douleur.
Des différences d’intensité non décelables à l’oreille
Lorsque les enfants de l’étude ont atteint trois ans, trois ont été détectés autistes : ils avaient les pleurs les plus forts. Stephen Sheinkopf tient toutefois à rassurer les parents, on ne peut pas entendre cette variation dans l’intensité des pleurs du bébé rien qu’en écoutant les oreilles nues. « On ne veut pas que les parents écoutent leur nourrisson pleurer avec anxiété », confie-t-il au Huffington Post. Si ces résultats sont confirmés par d’autres études, ils pourraient aider à diagnostiquer les risques d’autisme : « Plus on intervient tôt, mieux on peut apporter des changements à long terme pour le bien-être de l’enfant », rappelle Sheinkopf.
source: Yahoo.fr