L’Académie nationale de Pharmacie s’immisce dans le débat sur les nouveaux temps scolaires. Si elle soutient la semaine de 4 jours et demi, elle insiste sur l’importance de placer l’enfant au cœur de cette « refondation ». En respectant notamment son rythme biologique. De quelle façon ?
Pour les Académies de médecine et de Pharmacie, « la semaine de 4 jours était un contresens biologique qu’il (fallait) abolir en aménageant impérativement le temps scolaire sur 4 jours et demi », indiquait la première en mars dernier.
Le week-end… Aujourd’hui, l’Académie de Pharmacie enfonce le clou en préconisant que « la demi-journée supplémentaire soit située préférentiellement le samedi matin en raison de la désynchronisation apportée par un week-end long (samedi et dimanche pleins) et les horaires très souvent inappropriés des couchers et levers des enfants pendant ces deux jours ».
De réelles activités. Les Sages demandent également que « le temps périscolaire soit consacré à de réelles activités structurées sportives et culturelles pendant lesquelles l’enfant doit être encadré par un personnel compétent ». Autrement dit, que le temps dégagé ne se transforme pas en gardiennage d’enfants…
Respect des rythmes. Les Académiciens demandent encore que « les devoirs soient faits à l’école dans le temps consacré à l’apprentissage ». Ils insistent aussi sur le fait que l’enseignement des disciplines considérées comme difficiles soit réalisé en milieu de matinée ou d’après-midi. C’est-à-dire aux deux moments de la journée où l’attention de l’enfant est à son zénith.
Un Observatoire ? A leurs yeux, « la réforme ne prendra tout son sens que dans une conception globale et cohérente, soucieuse de l’intérêt de la santé de l’enfant à tous les niveaux de la vie scolaire ». Et pour évaluer l’efficacité des nouveaux aménagements scolaires, ils demandent la mise en place d’un Observatoire des rythmes de l’enfant.
source: yahoo.fr