Les algues marines riches en acides gras seraient efficaces pour soigner l’acné.
Pour traiter l’acné, des scientifiques de l'Université de Stirling (Ecosse) ont trouvé un nouveau traitement à base d’algues marines naturellement riches en acides gras.
Les chercheurs révèlent grâce à cette nouvelle étude scientifique que certains acides gras présents dans les algues ont de très précieuses propriétés antibactériennes efficaces dans le traitement de l’acné.
L'acné, comme de nombreuses autres maladies de la peau, est lié à des bactéries qui vivent normalement sur la peau, le Propionibacterium acnes (P. acnes) et le Staphylococcus aureus (S. aureus). Aujourd’hui les traitements actuels à base de peroxyde de benzoyle, d’acide salicylique, et certains antibiotiques utilisés pour combattre l’acné peuvent entraîner des effets secondaires tels que l’irritation ou l’assèchement de la peau, d’où la nécessité de trouver de nouveaux remèdes.
De précédentes recherches avaient déjà démontré que les acides gras des algues marines (les AGPI-LC) possédaient des propriétés anti-inflammatoires et antimicrobiennes.
Les chercheurs de l'Université de Stirling ont décidé d’étudier les effets de 6 acides gras AGPI-LC sur des cultures de P. acnes et sur 10 souches différentes de S. aureus.
Des résultats concluants pour traiter l’acné
Les résultats de l’étude montrent qu’ « ajoutés seuls à des cultures bactériennes en laboratoire, ces acides gras sont capables de prévenir la croissance de P. acnes mais sont moins efficaces contre S. aureus. En revanche, les AGPI-LC sont efficaces quand ils sont utilisés en complément d’un traitement contre l’acné standard à base de peroxyde de benzoyle. »
Selon les chercheurs, « ces premiers résultats sont très concluants et justifient une évaluation plus poussée de ces agents présents dans les algues non seulement pour traiter les infections de la peau causées par P. acnes et S. aureus mais aussi pour des traitements alternatifs pour les autres formes d'infection à S. aureus, comme la septicémie, l'arthrite septique ou l’endocardite. »
Cette étude a été présentée dans la revue spécialisée Marine Drugs.
source: topsanté.com