Se sentir fraîche ! De la toilette matinale à l’hygiène après un rapport sexuel en passant par l’usage de lingettes fraîcheurs, quelques principes de précaution s’imposent pour respecter la sensibilité de la flore vaginale. Voici donc quelques conseils du Pr Grégor Hirschfeld, dermatologue vénérologue à Nantes.
La flore vaginale est souvent exposée à de petits aléas forts désagréables… et pourtant évitables. De fortes odeurs – et parfois des démangeaisons – peuvent se déclencher par des variations hormonales, au cours d’une la grossesse ou au moment de la puberté. Mais également avant le premier jour des règles, « une forte sécrétion hormonale peut également être à l’origine de ces pertes malodorantes », explique le Pr Grégor Hirschfeld. « L’augmentation du stress et la prise de certains médicaments que sont les antibiotiques et les corticoïdes peuvent aussi perturber cet écosystème fragile ».
Choisir la douceur
L’hygiène de la zone intime – soit la région vulvaire qui comprend le clitoris, les lèvres et le vestibule – « doit commencer dès l’enfance. Et se prolonger pendant la puberté et jusqu’à l’âge adulte », précise le Pr Grégor Hirschfeld. Pour prévenir le développement de bactéries pathogènes, les savons doivent avoir un pH compris entre 0 et 5. « Les formules non grasses hypoallergéniques sont les plus recommandées ». L’objectif – en les appliquant une fois par jour – est de renforcer la barrière de bactéries naturelles protectrices, « afin de conserver l’équilibre acide particulier du vagin ».
En pharmacie ou en grande surface, plusieurs produits combinent hydratation et purification. Les sprays vaginaux, lingettes et crèmes se révèlent efficaces pour limiter les démangeaisons, sensations de brûlures mais aussi les odeurs désagréables. « Mais utilisés en excès, les colorants, savons et parfums contenus dans les lingettes fragilisent aussi les muqueuses », précise le dermatologue vénérologue.
source: yahoo.com