Depuis l'appel à l'application du principe de précaution concernant l'usage du téléphone portable, notamment par les jeunes, les réactions s'enchaînent, jusqu'à celle de l'Académie de médecine, qui a parlé de "démagogie". L'Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse appelle à son tour à "recommander aux femmes enceintes de n'utiliser le téléphone portable qu'en cas de force majeure".
Ces recommandations s'appuient notamment sur une étude co-réalisée avec l'épidémiologiste suédois Lennart Hardell, et sur les "mises en garde" d'experts internationaux.
Si des risques de malformations congénitales et de troubles de la reproduction liés aux radiations électromagnétiques pulsées existent, ils sont comparativement "plus faibles que ceux liés aux pollutions chimiques". Selon l'Artac, il faut considérer l'exposition globale aux ondes émises par "les lignes à haute tension, les écrans cathodiques, le W-Fi et les ampoules à basse consommation énergétique", en tenant compte de la durée d'exposition.
Les foetus étant particulièrement vulnérables aux rayonnements électromagnétiques pulsés, l'Artac conseille aux médecins de "recommander aux femmes enceintes de se protéger le plus possible des champs électromagnétiques dans leur ensemble".
source: topsanté.com