Incontinence urinaire : une maladie plurielle ?

L'incontinence urinaire touche 20% des femmes en France. Selon le Pr François Haab , chez du service urologie à l'hôpital Tenon de Paris, « sa prévalence augmente cependant avec les années ». Il précise d'ailleurs, qu'il y a non pas une mais des incontinences urinaires.
La forme la plus fréquente en est l'incontinence dite d'effort. « Dans ce cas, la fuite survient sans que l'on ressente un besoin préalable d'uriner. Dès lors en fait que s'exerce, au moindre effort, une pression au niveau de l'abdomen. C'est notamment le cas quand une femme se met à tousser, à éternuer ou même au cours d'une simple action de marcher ».
L'hyperactivité vésicale, elle, se caractérise par un besoin soudain, urgent et irrépressible d'uriner. Et s'il n y a pas de toilettes à proximité, la fuite survient. « Elle se traduit par l'incapacité de la femme à se retenir », indique le Pr Haab. Dans cette forme d'incontinence, les fuites sont plus fréquentes, et donc gênantes. Enfin certaines femmes peuvent souffrir d'une forme mixte d'incontinence urinaire. Cette dernière fait intervenir à des degrés divers, les deux mécanismes à la fois.
source: Yahoo.fr