Une étude semble prouver que nous sommes "fabriqués" pour être optimistes, et que c'est pour notre bien.
"Si je ne m'attends à rien, je ne serai pas déçue", comme l'écrivait la romancière Susan Sontag dans son journal intime. Pour nombre d'entre nous, cette philosophie de vie serait la recette du bonheur. "Si nous ne sommes jamais déçu quand les choses tournent mal et que nous sommes plaisamment surpris quand les événements tournent au mieux, nous serons heureux… C'est une bonne théorie – mais c'est faux" explique sans détour la neuroscientifique Tali Sharot dans son livre "The Science of Optimism" [La Science de l'Optimisme, ndlt] publié par TED. Dans cet opus très court qui résume ses différentes recherches sur le "parti-pris optimiste" la scientifique montre que notre cerveau crée des images positives et nous leurre… pour notre bien !
"Si la plupart d’entre nous voit le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, ce n’est pas un hasard" explique ainsi le magazine "L'Intelligence". L’optimisme est lié au bien-être physique et mental. "L'espoir maintient notre esprit aiguisé, diminue le stress, et améliore la santé" précise Talia Sharot, citée dans un article de The Atlantic. D’après une étude réalisée par Robert Gramling, du Centre médical de l’Université de Rochester (États-Unis), l'optimisme est ainsi bon… pour le cœur. Le chercheur a ainsi suivi pendant 15 ans près de 3 000 personnes âgées de 35 à 75 ans sans antécédents cardiaques. Il a montré que les hommes qui pensent être au-dessous du risque moyen d’avoir une maladie cardiovasculaire – des optimistes donc - ont trois fois moins de risques de mourir d’une attaque cardiaque que les autres.
source: Yahoo.fr