Zinedine Zidane vs Christophe Alévêque : « Ces choses ont été dites pour faire mal »


Relaxé en première instance dans le procès qui l’oppose à Zinedine Zidane, Christophe Alévêque était de nouveau devant le tribunal hier. Face au footballeur qui, cette fois-ci, avait fait le déplacement.
« Des mecs comme Platini et Cantona prouvent qu’un footballeur peut avoir plus de deux neurones. […] L’exception c’est Zidane qui est con comme une bite », avait déclaré en décembre 2010 Christophe Alévêque dans une interview à Sport Mag. Comparant également le footballeur à « une pute » et « un panneau publicitaire à trois neurones ». Zinedine Zidane avait alors porté plainte contre l’humoriste pour « injures », mais avait perdu en première instance en février 2012.
Hier, les juges du Tribunal de grande instance de Paris ont repris un par un les propos de l’ex-trublion de Laurent Ruquier. Devant les magistrats, il s’est défendu d’avoir une dent contre le champion de 98 : « Je n’ai rien contre M. Zidane. C’est le symbole, c’est l’icône. Personne n’est intouchable. J’ai dit beaucoup plus de mal du pape ou du Président du FMI. Il n’y a pas de tabou quand on est humoriste. » Dans l’interview incriminée, Christophe Alévêque avait notamment critiqué le fait que Zidane ait touché 11 millions d’euros du Qatar pour défendre la candidature du pays pour la coup du monde 2022. « J’ai trouvé ça étrange et déplacé. Pour moi, ça a été la goutte d’eau… C’est le travail de l’humoriste de mettre le doigt là où ça fait mal. […] Je fais mon métier en totale liberté. Mon humour est parfois cruel et violent mais tout est fondé », s’est-il défendu.
Cela ne justifie pas tout pour Zinedine Zidane. « J’ai été choqué. Je suis encore plus blessé aujourd’hui, car ce que j’entends ne fait que confirmer ce que je pensais : ces choses ont été dites gratuitement, pour faire mal », a-t-il déclaré à la barre. Rappelant qu’il avait « une famille, des parents, des enfants », qu’il était « très sensible », il s’est déplacé parce qu’ « [il a] été insulté comme jamais [il n’a] été insulté » : « (...)
source: Yahoo.fr