La justice australienne a débouté mercredi une fonctionnaire qui réclamait des dommages et intérêts à son employeur après avoir été blessée par la chute d'une lampe pendant des ébats amoureux lors d'un déplacement professionnel.
Légèrement blessée au nez, à la bouche et à une dent, la plaignante affirme souffrir de séquelles psychologiques suite à l'incident qu'elle, ou son partenaire sexuel, avait provoqué.
Elle demandait réparations au gouvernement fédéral au motif que les faits, qui remontent à 2007, s'étaient produits dans une chambre d'hôtel réservée par son employeur dans le cadre d'un déplacement professionnel.
Mais la Haute cour a définitivement mis fin mercredi à quatre années de procédure en jugeant que l'activité de la requérante au moment de son préjudice sortait du cadre du travail.
"La question est: l'employeur a-t-il suggéré ou encouragé l'employée à mener cette activité? Dans ce cas précis, la majorité (des juges) a estimé que la réponse à cette question était +non+", a annoncé la cour.
L'agence australienne de la sécurité au travail Comcare, une institution publique, avait dans un premier temps jugé recevable la plainte de la fonctionnaire, avant de faire marche arrière.