Travailler de nuit a un impact sur les cycles menstruels de la femme et bouscule les périodes de fertilité. Du coup, les femmes qui exercent une activité professionnelle de nuit ont plus de mal à tomber enceinte.
Une étude menée auprès de 100 000 femmes vient de monter que le travail de nuit ainsi que le travail en horaires décalés avait un impact réel sur la fertilité : le manque de régularité dans les horaires de travail bouscule l’horloge biologique des femmes dont les cycles menstruels deviennent irréguliers. Elles sont ainsi 80% plus nombreuses que les femmes qui travaillent à des heures régulières, à consulter un gynécologue pour des problèmes de fertilité.
Pour le Dr Linden Stocker, le chercheur britannique qui a dirigé cette étude, notre horloge biologique régule des fonctions aussi importantes que notre température, notre pression artérielle et la production d’hormones. Si cette horloge est perturbée par des horaires réguliers, il est normal que cela ait un impact sur le cycle et la période d’ovulation. Mais après avoir interrogé les femmes participant à cette étude, elle s’est également rendue compte que celles qui travaillent de nuit font moins d’exercice physique et se nourrissent plus mal, ce qui a également un impact sur les fonctions reproductrices.
« Lorsqu’une femme qui travaille la nuit a un projet de bébé, il est important qu’elle modifie son rythme de vie. Son corps doit retrouver le bien-être qui lui est dû : elle doit se reposer dès qu’elle peut, s’imposer de manger de vrais repas équilibrés, et trouver le temps de faire un minimum d’exercice physique » ajoute le Dr Stocker.
source: topsanté.com