Chaque année entre le 18 et le 23 septembre, on assiste à un soudain pic de naissances. Ce baby-boom ne doit rien au hasard : il intervient exactement 253 jours après les fêtes de fin d’année, soit… La durée moyenne d’une grossesse.
un nouveau-né affiche un grand sourire
Le 23 septembre est-il un jour magique ? A en croire une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined), les naissances sont presque deux fois plus nombreuses ce jour-là que tout autre jour de l’année. Un phénomène qui se répète tous les ans à cette période depuis les années 70. Il est amusant de noter que ce baby-boom systématique intervient exactement au terme d’une grossesse débutée… durant les fêtes de fin d’année.
Nouvel an, nouveaux projets ?
Alors, le mois de décembre serait-il à ce point propice à la fécondation ? Entre soirée de Noël et réveillon du nouvel an, l’atmosphère est, il est vrai, festive, conviviale, et propice aux rapprochements. Cette période de l’année est l’une des seules durant laquelle toute la famille est rassemblée et, dans l’euphorie du moment, il n’est pas rare que certains couples nourrissent de nouveaux projets.
Contrairement à une idée reçue, les naissances ne sont donc pas régulièrement réparties tout au long de l’année. Et ce pic de naissances situé invariablement le 23 septembre désigne tout particulièrement la nuit de la Saint-Sylvestre comme première responsable de cette fécondité soudaine. On note également de mini phénomènes de ce type neuf mois après d’importantes coupures de courant.
Un pic lié au mariage
Mais le baby-boom du 23 septembre n’est pas le seul de l’année : on constate également une activité très soutenue dans les maternités au début du mois de juillet. Cette fois, la période incriminée est à chercher entre septembre et octobre, période qui n’est pas particulièrement propice, a priori, à l’intimité du couple.
La réponse serait liée au fait que la majorité des mariages sont célébrés durant l’été. En décalant cette date de trois mois, soit le délai moyen du retour de la fécondité après l’arrêt de la contraception, on tombe immanquablement sur le début de l’automne. Une statistique amusante, et qui démontre au passage qu’un nombre important de couples attend donc encore d’avoir officialisé leur union pour avoir leur premier enfant
source: yahoo.fr