Nelson Mandela est mort ce soir à l’âge de 95 ans
Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé ce soir la mort de Nelson Mandela à 95 ans.
Le héros de la lutte anti-apartheid s’est éteint “paisiblement” dans sa maison de Johannesburg, a-t-il déclaré en direct à la télévision publique.
“Notre Nation a perdu son fils le plus grand”, a déclaré Jacob Zuma, annonçant des funérailles nationales.
Les drapeaux sud-africains seront en berne dans tout le pays à partir de demain matin.
Le président a appelé ses concitoyens à la “dignité et à ce respect que Madiba (le surnom de Mandela) incarnait lui-même.”
Plusieurs membres de la famille de Nelson Mandela ou proches s’étaient rendus à son domicile de Johannesburg, où l’ancien président était en soins intensifs.
Le 8 juin dernier, Nelson Mandela, âgé de 94 ans, a été admis à l’hôpital pour une infection pulmonaire à répétition.
L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, 95 ans, était rentré chez lui, dimanche, après quasiment trois mois d’hospitalisation, et recevra à domicile les mêmes soins intensifs qu’à la clinique, son état de santé étant toujours «critique».
«L’ancien président Nelson Mandela est sorti ce matin de l’hôpital (…)», avait annoncé la présidence sud-africaine.
«L’état de santé de Madiba (le nom de clan de l’ancien président, ndlr) reste critique et est parfois instable», a-t-elle néanmoins ajouté.
Et même si le communiqué des autorités est accompagné «des meilleurs voeux de convalescence» formulés par l’actuel président Jacob Zuma, il est difficile de savoir si ce retour à la maison témoigne d’une réelle amélioration de l’état de Mandela. Ou de la volonté d’éviter au prix Nobel de la paix de finir sa vie entre les quatres murs anonymes d’une chambre d’hôpital.
Tout au long de sa vie, le héros de la lutte contre l’apartheid a toujours pris sa santé à coeur et été soucieux d’obéir aux prescriptions médicales. Mais les appels se sont multipliés ces derniers jours pour que les médecins ne s’acharnent pas outre mesure et préservent la sérénité de la fin de sa vie.
“Même en prison il faisait très attention et nous encourageait tous à faire régulièrement de l’exercice”, rappelait l’an dernier son vieil ami “Kathy”, Ahmed Kathrada. Il avait la conviction que “si on n’est pas en bonne santé, on ne peut pas avoir des responsabilités, politiques ou autres”, rappelait-il.
Malgré cette discipline, Nelson Mandela souffrait des séquelles d’une tuberculose contractée pendant ses années de réclusion sur l’île-bagne de Robben Island, au large du Cap, où il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de prison sous l’apartheid.
L’humidité en cellule et la poussière de chaux inhalée pendant les heures de travaux forcés dans une carrière de ce pénitencier de haute sécurité avaient durablement endommagé ses poumons.
Mandela n’était plus apparu en public depuis la coupe du monde de football organisée par son pays en 2010, et depuis 2011.
Nelson Mandela, bien que retiré de la vie publique depuis des années, reste le symbole d’une Afrique du Sud unie par delà ses divisions raciales encore obsédantes. Il incarnait le miracle d’un pays passé d’un régime ségrégationniste aux tendances dictatoriales à la démocratie en 1994.
Beaucoup de Sud-Africains se sentent infiniment redevables de son combat, toujours mené collectivement. Qu’il s’agisse de la majorité noire qui a pu voter pour la première fois le 27 avril 1994 ou de tous ceux dont la vie a changé. “Où serons-nous quand il ne sera plus là?”, interrogeait mardi Nomishini Krexa, une femme de mineur, originaire de Qunu dans les colonnes du Star mardi.
Le héros de la lutte anti-apartheid s’est éteint “paisiblement” dans sa maison de Johannesburg, a-t-il déclaré en direct à la télévision publique.
“Notre Nation a perdu son fils le plus grand”, a déclaré Jacob Zuma, annonçant des funérailles nationales.
Les drapeaux sud-africains seront en berne dans tout le pays à partir de demain matin.
Le président a appelé ses concitoyens à la “dignité et à ce respect que Madiba (le surnom de Mandela) incarnait lui-même.”
Plusieurs membres de la famille de Nelson Mandela ou proches s’étaient rendus à son domicile de Johannesburg, où l’ancien président était en soins intensifs.
Le 8 juin dernier, Nelson Mandela, âgé de 94 ans, a été admis à l’hôpital pour une infection pulmonaire à répétition.
L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, 95 ans, était rentré chez lui, dimanche, après quasiment trois mois d’hospitalisation, et recevra à domicile les mêmes soins intensifs qu’à la clinique, son état de santé étant toujours «critique».
«L’ancien président Nelson Mandela est sorti ce matin de l’hôpital (…)», avait annoncé la présidence sud-africaine.
«L’état de santé de Madiba (le nom de clan de l’ancien président, ndlr) reste critique et est parfois instable», a-t-elle néanmoins ajouté.
Et même si le communiqué des autorités est accompagné «des meilleurs voeux de convalescence» formulés par l’actuel président Jacob Zuma, il est difficile de savoir si ce retour à la maison témoigne d’une réelle amélioration de l’état de Mandela. Ou de la volonté d’éviter au prix Nobel de la paix de finir sa vie entre les quatres murs anonymes d’une chambre d’hôpital.
Tout au long de sa vie, le héros de la lutte contre l’apartheid a toujours pris sa santé à coeur et été soucieux d’obéir aux prescriptions médicales. Mais les appels se sont multipliés ces derniers jours pour que les médecins ne s’acharnent pas outre mesure et préservent la sérénité de la fin de sa vie.
“Même en prison il faisait très attention et nous encourageait tous à faire régulièrement de l’exercice”, rappelait l’an dernier son vieil ami “Kathy”, Ahmed Kathrada. Il avait la conviction que “si on n’est pas en bonne santé, on ne peut pas avoir des responsabilités, politiques ou autres”, rappelait-il.
Malgré cette discipline, Nelson Mandela souffrait des séquelles d’une tuberculose contractée pendant ses années de réclusion sur l’île-bagne de Robben Island, au large du Cap, où il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de prison sous l’apartheid.
L’humidité en cellule et la poussière de chaux inhalée pendant les heures de travaux forcés dans une carrière de ce pénitencier de haute sécurité avaient durablement endommagé ses poumons.
Mandela n’était plus apparu en public depuis la coupe du monde de football organisée par son pays en 2010, et depuis 2011.
Nelson Mandela, bien que retiré de la vie publique depuis des années, reste le symbole d’une Afrique du Sud unie par delà ses divisions raciales encore obsédantes. Il incarnait le miracle d’un pays passé d’un régime ségrégationniste aux tendances dictatoriales à la démocratie en 1994.
Beaucoup de Sud-Africains se sentent infiniment redevables de son combat, toujours mené collectivement. Qu’il s’agisse de la majorité noire qui a pu voter pour la première fois le 27 avril 1994 ou de tous ceux dont la vie a changé. “Où serons-nous quand il ne sera plus là?”, interrogeait mardi Nomishini Krexa, une femme de mineur, originaire de Qunu dans les colonnes du Star mardi.
Source : jeanmarcmorandini.com (231)