Le président a pris l'engagement de développer les soins palliatifs et posé la question de dépasser la loi Leonetti de 2005 qui prévient l'acharnement thérapeutique sans pour autant permettre un geste médical pour provoquer la mort.
"Peut-on aller plus loin dans les cas exceptionnels où l'abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager les patients aux prises avec une douleur irréversible et qui appelle un acte médical assumé au terme d'une décision partagée et réfléchie ?" s'est-il interrogé dans un discours à l'issue de la visite d'une maison médicale dédiée à la fin de vie et aux soins palliatifs.
"Poser cette question c'est ouvrir une perspective qui elle-même entraîne un débat", a-t-il affirmé, demandant qu'il soit "noble et digne".
Le président a annoncé qu'il confierait la mission de la concertation sur ce dossier à Didier Sicard, président d'honneur du comité national consultatif d'éthique.
A un journaliste lui demandant si le mot euthanasie était tabou, le président a simplement déclaré : "Ce n'est pas le mot que j'ai employé".
Le président a rencontré pendant environ deux heures le personnel médical et des patients de la maison médicalisée Notre Dame du Lac à Rueil-Malmaison.
François Hollande n'a pas pris pendant sa campagne l'engagement de légaliser l'euthanasie, un mot qui évoque selon lui "une forme de suicide" inacceptable.
source: Yahoo.fr