On sait que le manque de sommeil peut être problématique pour notre bien-être et notre santé. Mais on découvre que trop de sommeil peut également avoir des effets négatifs sur notre état général !
Un risque de maladies chroniques
Maladies chroniques ou cardiaques, obésité, autant de difficultés que nous pouvons être amenés à vivre au quotidien. Un point commun entre toutes, celles-ci peuvent être provoquées par le manque de sommeil, ou par trop de sommeil. C’est la conclusion avancée par des recherches publiées dans la revue SLEEP qui démontrent que les individus qui dorment six heures (ou moins) ou qui dorment 10 heures ou plus par nuit ont une prévalence accrue de différents types de maladies après 45 ans.
Dormir trop ou pas assez ?
Dormir plus longtemps ne garantit pas nécessairement la qualité de votre sommeil. Ainsi, la quantité de sommeil et la qualité de celui-ci sont deux facteurs qui interagissent différemment avec votre état de santé. D’ailleurs, Janet B. Croft, en charge de l’étude, insiste sur le fait que « Un mode de vie sain et équilibré ne se limite pas à l’alimentation et à la remise en forme. Le temps accordé au sommeil, ainsi que la qualité du sommeil, sont tout aussi importants que ce que vous mangez et que le sport que vous pratiquez ».
Dans cette étude, les chercheurs ont confronté les horaires de sommeil de 54.269 adultes avec la prévalence de maladies chroniques chez ces mêmes individus. Environ 31% des participants du panel ont expliqué dormir six heures ou moins chaque nuit, 64,8% ont confié dormir entre sept et neuf heures par nuit, et 4,1% ont déclaré dormir plus de dix heures par nuit.
Quantité ou qualité ?
Parmi les personnes sondées, une prévalence des maladies chroniques a été observée chez les sujets qui dormaient moins de six heures mais également chez ceux qui dormaient plus de dix heures : Obésité, dépression, accident vasculaire cérébral, diabète, maladies cardiaques. Bien sûr, les autres facteurs de risques potentiels ont été pris en compte pour parvenir à établir une corrélation entre le sommeil et ces maladies. Les chercheurs de l’étude ont d’ailleurs déclaré que « d’autres études prospectives sont nécessaires pour déterminer comment la santé mentale et le maintien d’un poids normal peuvent interagir avec la durée du sommeil pour prévenir les maladies chroniques ». Sans doute le début d’une plus grande reconnaissance, et donc d’une meilleure prise en charge, des troubles du sommeil ?
source: yahoo.fr