Le silicium est un « extrait » de la silice que l’on trouve dans le sable, les roches… Cet oligo-élément a fait l’objet de plusieurs études qui montrent son rôle dans la prévention des "maladies du siècle" : alzheimer, ostéoporose, maladies cardio-vasculaires. Très bien, mais en quoi est-il bon pour l’organisme ?
On le trouve où ?
Dans l’alimentation, on estime que les apports en silicium sont de 20 à 50 mg/j. On la trouve surtout dans les enveloppes des graines céréales (pain complet), dans certains fruits, notamment la banane et le pamplemousse, et dans certaines eaux, en particulier les eaux souterraines issues de roches volcaniques. C’est dans ses dernières que la silice est biodisponible à plus de 50 %. La biodisponibilité se définit par le rapport entre la quantité ingérée et celle utilisée par l’organisme. Enfin, certains laboratoires le proposent sous forme de compléments alimentaires, mais c’est dans l’eau qui l’est le plus efficace.
Les eaux minérales les plus riches en silice
Rozana : 95mg/l
Chateldon : 90mg/l
Fiji water : 45mg/l
Spritzal : 35 mg/l
Vovic : 31mg/l
Badoit : 30mg/l
Vichy Célestins : 30mg/l.
Protecteur d’Alzheimer ?
Moins connu et toujours à l’étude, son possible effet protecteur sur la maladie d’Alzheimer. Il a été mis en évidence un lien entre la présence d’aluminium dans le cerveau et les maladies dégénératives.
Deux grandes études françaises, l’étude Paquid, et l’étude Epidos montrent le rôle protecteur du silicium présent dans certaines eaux de boisson. En effet, il semblerait que les eaux particulièrement riches en silice (au moins 35 mg par litre) réduiraient l’absorption de l’aluminium au niveau du tractus digestif et favoriserait son élimination.
Des travaux effectués en 2012 par Pr Christopher Axley, de l’Université Keel, de Newcastle semblent confirmer cette hypothèse. Il a suivi 15 patients Alzheimer, à qui il a fait consommer une eau riche en silicium pendant 13 semaines. « Nous avons pu observer une relation entre l’élimination de l’aluminium et l’amélioration des fonctions cognitives, notamment sur 3 cas. La contrainte, le litre d’eau doit être bu en une heure maximum pour entraîner l’élimination » explique le spécialiste. Il est vrai que cette étude porte sur un petit nombre de patients mais : « dans la mesure, ou il n’existe à ce jour aucun traitement curatif, c’est une piste intéressante à suivre ! ».
source: femmeactuelle.fr