Vous prenez soin de votre peau, vous vous hydratez correctement, vous mangez sainement… Et vous pensez en faire assez pour ralentir votre vieillissement ? N’en soyez pas si sûre…
La dépression, une maladie
La dépression toucherait plus de 3 millions d’individus en France. Un chiffre loin d’être dérisoire quand on sait la difficulté rencontrée par toutes ces personnes pour apporter des solutions à leur malaise. Les études se sont multipliées et ont permis de mettre en avant quelques faits établis autour de la dépression : elle est une maladie qui s’accompagne de nombreux symptômes (troubles du sommeil, perte d’envie, baisse d’énergie, etc.), elle est aussi un facteur aggravant dans bien des situations (suicide, développement d’autres maladies, troubles comorbides, etc.).
Le vieillissement accéléré du corps
Une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry rajoute un nouvel élément à charge contre la dépression. Les chercheurs qui ont mené cette étude ont examiné les chromosomes dans les cellules de 2.400 participants néerlandais. En observant les télomères (les brins d’ADN situés à l’extrémité des chromosomes), ils ont découvert que les personnes souffrant de dépression ont des télomères significativement plus courts, mais également que ces télomères sont de plus en plus petits d’année en année. Or, on sait que des télomères courts sont liés à différents problèmes de santé, comme l’obésité, les maladies cardiaques, le diabète ou encore certains cancers. Pour les chercheurs de l’étude, cela ne laisse aucune place au doute : les participants de l’étude qui ont souffert de dépression clinique pendant au moins deux ans ont un corps qui a vieilli de sept à dix années de plus que le vieillissement normal. Ils expliquent que « Cette étude fournit des preuves convaincantes quant au fait qu’un état de stress émotionnel, comme la dépression, peut avoir un impact véritable sur l’usure du corps et de l’organisme, conduisant à un vieillissement biologique accéléré ».
Des troubles à prendre en compte
Pourtant, il convient d’être prudent sur cette annonce, car dans le cadre de la dépression, de nombreux facteurs collatéraux sont à prendre en compte. Conduites à risques, addictions diverses, équilibre alimentaire instable, parcours de vie atypiques restent aussi dans la ligne de mire. D’autres recherches seront menées dans ce sens, pour séparer le grain de l’ivraie.
Et vous, avez-vous déjà connu un épisode dépressif ? Avez-vous senti un réel impact sur votre corps ?
source: yahoo.fr